Olivier Schon cède la prometteuse Garelly au groupe Baelen

Noémie KNIPPER • 19 août 2022

En mai 2022 se signait le rattachement de la société Garelly, négociant en fixation industrielle, au groupe familial français Baelen, spécialisé dans la reprise de PME performantes. L’accompagnement du dirigeant Olivier Schon par Bertrand Dufay – MBA Capital Strasbourg – a permis de mettre en valeur le potentiel de Garelly, entreprise en plein développement, sur un marché rencontrant une demande croissante. Sa forte implantation sur tout le territoire Grand Est, sa notoriété auprès des clients comme des confrères, sa qualité de service reconnue et sa structuration en 4 pôles autonomes (achats, commercial, logistique et comptabilité-RH) ont séduit le repreneur.

Un homme avec une barbe porte un costume et une chemise bleue

Olivier Schon se livre sur sa vision de cédant dans cette transaction aboutie.


Quelle était votre expérience en cession et acquisition d’entreprise ?



Je n’étais pas totalement novice lorsque je me suis engagé dans un processus de cession pour la société Garelly. Durant mon parcours professionnel, j’ai d’abord intégré l’entreprise familiale de transport de voyageurs, avant de racheter une société de travail temporaire en France et d’en créer une en Allemagne, que j’ai toutes deux revendues par la suite. J’ai également endossé le métier d’agent général d’assurance pour un grand groupe français et après quelques années d’exercice, j’ai revendu mon portefeuille de gré à gré.


Nouvelle acquisition pour vous en 2017, nouveau challenge : la société Garelly.

Un ordinateur est posé sur un bureau en bois avec un clavier et une souris.

Oui, c’était déjà une structure opérationnelle lorsque je l’ai rachetée, mais je l’appelais « la belle endormie ». Mon premier défi fut managérial pour remotiver le personnel, lui redonner confiance. Il a par ailleurs fallu rassurer les clients, leur signifier que la stratégie de service perdurerait. Ainsi, j’ai maintenu le business model de négociant de Garelly qui achète des références de visserie dans le monde entier et les revend sur le territoire français.


Saviez-vous au moment de l’achat de Garelly que vous revendriez cinq ans après ?


Non, ma volonté de céder n’est pas une stratégie décidée au départ. Elle est davantage liée à ma personnalité. Quand j’ai accompli ce que je pense important pour l’entreprise, j’ai tendance à avoir envie d’autres challenges. Rester dans une zone de confort ne me correspond pas. J’avais atteint mon objectif de structuration et les équipes étaient bien en place. Le moment de céder était venu, pour moi.


La conjoncture Covid, compliquée et éprouvante, que nous venons tous de traverser avec beaucoup d’incertitudes s’est greffée sur cette situation, et la gestion du personnel s’est vraiment complexifiée. Malgré mon expérience en matière de management, ressentir au quotidien les difficultés grandissantes de personnes face à la pression ambiante m’a conforté dans mon idée de passer la main. 


Pour cette cession, vous vous êtes fait accompagner. Pourquoi ?


Les mérites des sociétés de conseil en opérations de haut de bilan m’avaient été vantés. Elles trouvent les acquéreurs et suivent les transactions de A à Z. Ma conseillère bancaire m’avait par ailleurs soufflé le nom de MBA Capital. Comme je voulais préserver le niveau du chiffre d’affaires de l’entreprise pendant toute la période de l’opération, je devais rester présent, concentré sur l’opérationnel, le quotidien. C’est pourquoi j’ai mandaté MBA Capital, pour pouvoir rester investi à 100 % pendant les phases d’approche, de négociation, etc.


Aviez-vous un profil-type de repreneur en tête ?



J’avais une base de départ et c’est MBA Capital qui a trouvé la solution. La particularité de Garelly était d’avoir atteint une taille critique : grosse par rapport aux petits du secteur, et petite par rapport aux gros. Par exemple, la société manquait de volume pour se payer un qualiticien en interne mais sans pouvoir s’en passer. Elle faisait donc appel à l’extérieur. C’est pourquoi, je jugeais préférable de céder Garelly à un groupe plutôt qu’à un particulier, pour bénéficier notamment de l’apport financier plus conséquent qui permettrait de développer de nouveaux axes, d’investir plus massivement.

Un livre blanc est posé sur une surface grise.

MBA Capital vous a alors présenté le groupe Baelen ?


Entre autres. Grâce à l’activation de son réseau à l’international, M&A Worldwide, j’ai reçu plusieurs offres, dont celles de sociétés en Allemagne et en Italie, proches géographiquement de l’Est de la France où Garelly est implantée. Mais je souhaitais que la société acheteuse soit française. La proposition de Baelen est arrivée à point ! Le groupe maille tout le territoire, a un grand savoir-faire dans de nombreux domaines et j’ai perçu de possibles économies d’échelle avec Garelly. L’avenir de mon entreprise était là. En se diversifiant, Baelen représentait un plus pour elle et devenait un acteur incontournable du marché


Quelles erreurs un dirigeant d’entreprise évite en faisant appel à un cabinet de conseil pour sa cession ?


D’abord, la précipitation ! En avançant seul, le cédant est tenté de vouloir accepter ou clôturer une offre trop rapidement. Je me rends vraiment compte aujourd’hui que l’impatience du cédant, qui était la mienne, peut être temporisée ! Et c’est un vrai métier de rester calme dans ce type de transactions, de tenir une posture positive dans la durée. Comme je l’ai dit à Bertrand Dufay que je remercie vivement pour son professionnalisme : « Vous avez un calme olympien. Même face à des chefs d’entreprise au caractère bien trempé, même quand vous vous retrouvez entre le marteau et l’enclume, vous conservez une capacité d’écoute indispensable pour avancer. »


Un conseil permet également de contrer les doutes du cédant relatifs au prix de vente. De par mon expérience acquise lors de mes précédentes opérations, j’avais un niveau de prix optimal en tête et un prix « target », en-dessous duquel je ne signerais pas. Le cabinet a fait son estimation et cela m’a conforté dans l’idée que j’étais dans le juste !


Même si ces sociétés de conseil en cession – acquisition ont un coût, il est largement remboursé par leur capacité à négocier.


Existe-t-il une posture entrepreneuriale ?


Cela n’engage que moi, je pense qu’être entrepreneur est une vocation, présente dans les gènes, comme pour un médecin. Seule une grande motivation permet de dépasser le facteur risque latent lorsque vous investissez votre argent, et de remonter des sociétés. Un entrepreneur accompli sait déceler un potentiel, et se donner les moyens de le développer. C’est là qu’est son vrai plaisir, sans penser nécessairement au chèque à la fin.


C’est aussi ce qui m’a poussé à faire appel à MBA Capital Strasbourg, j’ai perçu qu’ils étaient des entrepreneurs et qu’ils arrivaient à se mettre à ma place (compréhension des problématiques du dirigeant, vision stratégique etc.). 


Comment voyez-vous votre futur professionnel ?



Je n’ai pas de projet précis. Je me verrais bien bâtir une activité avec ma fille qui fait des études de commerce. Mais j’avoue avoir des doutes pour les prochains 6 mois sur le plan économique. 


Donc, je ne me précipite pas et reste pour l’instant en observation, tout en me montrant ouvert aux belles opportunités qui pourraient se présenter… 

Un groupe de personnes sont connectées les unes aux autres sur un fond bleu.
par Noémie KNIPPER 14 décembre 2023
Paul Adam est un passionné, un double passionné même ! Primo de marketing direct dont il a été un des défricheurs en France avec la société ITL. Il l’a dirigée de 1987 à 2004, avant de la racheter. Secundo de terroirs, de spécialités culinaires régionales et de producteurs auxquels il consacre aujourd’hui un projet d’envergure : l’Observatoire des Produits du Terroir. Il y a quelques mois, accompagné par MBA Capital Strasbourg , il a revendu à Klarsen sa société ITL, son « navire amiral » comme il la nomme, parmi la douzaine de sociétés qu’il a possédées ou auxquelles il a participé. Il revient sur cette cession et nous donne au passage sa vision du marché des datas. 
Un gros plan d'une personne tenant la main d'un enfant.
par Noémie KNIPPER 24 octobre 2022
D’après les propos recueillis auprès de Bertrand Knipper et Pascal Kim, MBA Capital Strasbourg Depuis de nombreuses années, MBA Capital accompagne des dirigeants de PME et ETI souhaitant céder leur entreprise familiale. À l’heure de prendre leur retraite, ces hommes et femmes ont vécu une grande part de leur vie professionnelle entourés de membres de leur famille. Certains détiennent des capitaux dans cette entreprise qui porte souvent leur patronyme, et dans laquelle ils ont pris de nombreuses décisions collégiales. La succession du « capitaine du navire » pose de nombreuses questions. La famille restera-t-elle aux commandes ? Un enfant, ou petit-enfant, est-il à même de reprendre les rênes ? Un membre du management a-t-il été formé pour ce rôle ? Comment mener une recherche de repreneur externe et s’entendre ensuite avec un nouveau patron, de nouvelles méthodes ? Voici notre vision. Elle débute par un conseil : même s’il est question de la famille, donc de personnes qui ont une place importante dans votre vie et votre cœur, il est important de ne pas laisser l’irrationnel ou l’émotion guider ce processus de cession ô combien capital pour la suite de la performance de l’entreprise.
Une voiture noire est garée sur un parking devant un immeuble.
par Noémie KNIPPER 23 mai 2022
Alain Hoffarth, Président du groupe HOFFARTH, nous donne son point de vue sur le marché funéraire. Dans le cadre de ses différentes expertises sectorielles, MBA Capital vous propose une interview portant sur un marché pas comme les autres, avec un professionnel pas comme les autres, accompagné par Pierre Schott dans son développement. Alain Hoffarth qui dirige un groupe d’une centaine de personnes, défend envers et contre tout une conception du métier bien fait et porte un regard inquiet sur les évolutions en cours.
Un gros plan d'une personne utilisant une tablette.
par Noémie KNIPPER 3 mars 2022
MBA Capital réorganise le capital de CLIQ DIGITAL En participant à la réorganisation de capital de CLIQ DIGITAL, groupe du numérique coté à Francfort, MBA CAPITAL réaffirme sa franchise IT et sa capacité à traiter des transactions à l’international en face de groupes côtés. Traiter des blocs minoritaires : un accompagnement souvent méconnu L’accompagnement à la cession s’entend principalement auprès des actionnaires majoritaires ; faut-il pour autant considérer que les actionnaires minoritaires doivent rester seuls, en particulier dans un contexte très international ? C’est là tout le sens de l’intervention de MBA Capital (Bertrand DUFAY / Bernard LECHAT) dans le cadre de la réorganisation du capital de CLIQ DIGITAL, société de streaming cotée à Francfort (ISIN : DE000A0HHJR3). Définir les termes d’une transaction équilibrée La situation d’actionnaire minoritaire peut présenter des inconvénients au premier rang desquels une liquidité moindre par rapport au bloc majoritaire qui : Reste à l’initiative concernant le vote de dividendes ; Est souvent le seul acquéreur possible des minoritaires par le jeu des pactes d’actionnaires ou des statuts (préemption et/ou agrément). Toutefois, il est souvent de l’intérêt des parties d’organiser la liquidité des minoritaires par la combinaison de différents moyens (rachat de titres, rachat en numéraire, échange de titres…) comme ce fut le cas pour CLIQ DIGITAL. La tâche première de MBA Capital fut de comprendre les enjeux et contraintes des parties avant de négocier les termes d’un accord équilibré impliquant un échange de titres et un paiement en numéraire. Des capacités d’accompagnement à l’international dans un marché sans frontières Vecteur de la globalisation, le secteur des Nouvelles Technologies s’est construit dans un environnement sans frontières, avec des langages & technologies devenus universels, des communautés globales d’utilisateurs… Par construction, c’est le secteur dans lequel le M&A est mondial. Le Groupe CLIQ DIGITAL est à cette image : de la diffusion en ligne de contenus multiples (audio, films, journaux et peut-être demain des jeux en ligne ?) vers des abonnés dispersés sur tous les continents. Cet environnement se retrouve également dans le management et l’actionnariat de CLIQ Digital bâti au gré des développements et partenariats avec la France notamment, desquels a résulté la présence d’actionnaires minoritaires dans la principale société opérationnelle du Groupe CLIQ DIGITAL. Sécuriser la transaction dans un environnement juridique étranger Définir les termes d’un accord global sous forme de « Term Sheet » est une chose, mais il convient de s’assurer du caractère sécurisant de la documentation rédigée en anglais, sous droit néerlandais et avec des conditions préalables relevant du droit allemand. Il aura fallu le travail conjoint avec un cabinet de premier rang, LOYENS & LOEFF, maîtrisant comme MBA Capital les différentes dimensions de la transaction, pour négocier au mieux la documentation finale et ainsi sécuriser définitivement les clients. Pour en savoir plus : Bertrand DUFAY, MBA Capital Strasbourg-Europe Bernard LECHAT, MBA Capital Paris
Une femme tient une tablette d'où sort un réseau de personnes.
par Noémie KNIPPER 7 septembre 2021
La transmission d’une entreprise fait partie du cycle normal de la vie d’une société. Et pourtant, à part pour quelques serial-entrepreneurs rompus à la pratique de l’exercice, pour la majorité des dirigeants, elle n’arrive qu’une fois et vient souvent conclure une vie d’entrepreneur.
Un grand bâtiment avec mahytec écrit dessus
par Noémie KNIPPER 3 août 2021
Le géant allemand HENSOLDT acquiert MAHYTEC, la pépite française de l’hydrogène.
Une personne écrit dans un cahier avec un stylo.
par Noémie KNIPPER 1 juin 2021
Vendre son entreprise prend parfois des tournures imprévues et ne suit pas toujours un process linéaire. Sollicitations en amont, recherches d’un acquéreur étranger, transmission en deux fois, crise sanitaire et arrêt quasi complet de l’activité… C’est ce que nous raconte M. Gérard Durieux après avoir cédé fin 2020 l’entreprise d’objets publicitaires ObjetRama qu’il avait lui-même fondée en 2003. Quelle est l’histoire d’ObjetRama ? J’ai créé cette entreprise d’objets publicitaires en 2003. L’idée majeure à l’époque était de vendre par correspondance, grâce à des catalogues papier, une gamme complète d’objets publicitaires pouvant bien sûr être marqués aux couleurs de l’annonceur. Ces catalogues étaient envoyés à des adresses d’entreprises de tout secteur que nous louions dans le cadre de notre démarche commerciale. Avec l’expérience, je peux vous dire que le secteur de la pêche en haute mer est peu porteur pour notre activité mais que les coiffeurs sont de gros clients d’objets publicitaires ! En 2007/2008, notre site vitrine est devenu marchand pour permettre au client de visualiser son logo sur l’article choisi et de passer ses commandes. L’entreprise a vite trouvé sa place pour atteindre 28 millions d’euros de CA avec 115 personnes en servant 75 000 clients dont des groupes du Cac 40. Je précise que nous étions 3 actionnaires avec moi en majoritaire aux côtés de Francine Henninger et de la société IFS. Quels furent les facteurs clés de succès ? J’exerce dans le secteur des objets publicitaires depuis 40 ans et il y aura toujours besoin de stylos, de casquettes ou autres parapluies. Nous nous sommes positionnés sur des articles plutôt premier prix, ce qui ne signifie pas bas de gamme, que nous achetions auprès de grossistes européens. J’allais régulièrement en Chine étudier les tendances mais ne m’approvisionnais pas sur place. Ce positionnement prix s’est révélé gagnant. En outre, étant donné les volumes commandés, nous sommes devenus un faiseur de marché avec un fort pouvoir de négociation auprès de nos fournisseurs, ce qui a amélioré les résultats de l’entreprise. Enfin, nous nous sommes bâtis une réputation de sérieux, de réactivité et de faiseur de miracles ce qui est déterminant dans un secteur où les entreprises commandent toujours au dernier moment. Au prix de nombreuses nuits blanches, nous avons toujours tenu nos engagements et étions capables de livrer en 24 ou 48h les articles commandés, directement sur le stand d’un salon. Comment l’idée de céder votre société ObjetRama est-elle née ? Cette option de cession ne faisait absolument pas partie de mon plan malgré mes 70 ans tellement j’aimais mon métier et mes équipes ! En 2019, nous avons cependant été approchés par un grand groupe en vue d’un rapprochement. Le feeling est très bien passé et l’aventure m’enthousiasmait. Cette entreprise envisageait de reprendre 100% des parts et j’aurais pu les accompagner 6 mois/1 an. Puis les choses ont pris une autre tournure… C’est-à-dire ? Cette approche a suscité et réveillé des intérêts de notre 3ème actionnaire minoritaire, la société IFS qui s’est positionnée sur l’offre reçue. Je m’étais tellement projeté dans le projet avec l’autre acquéreur que j’ai refusé son offre, stoppant ainsi toutes discussions dans un contexte de très fort dynamisme commercial sur le dernier trimestre 2019. Alors que nous étions sur un trend annuel de 33 millions, survient le confinement du 17 mars 2020 qui provoque un arrêt quasi instantané de toutes les commandes. En 3 mois, je voyais cette magnifique société figée et cela m’a profondément marqué. Dès le déconfinement, l’activité a repris sur une bonne tendance. MBA Capital, que j’avais mandaté au moment de la première opportunité de cession, m’a présenté des contreparties potentielles à international et de très belles entreprises. Ils ont effectué un travail remarquable mais le climat était relativement attentiste. Nous avons envisagé d’autres options dont la vente en deux fois avec l’accompagnement de fonds d’investissements ; IFS est revenu frapper à la porte en septembre 2020 et le deal s’est conclu le 23 décembre 2020. Comment avez-vous été mis en contact avec MBA Capital Strasbourg ? Je connais Bertrand Knipper depuis longtemps, il a même été mon banquier. Chaque année ou presque, il s’enquerrait de mes projets et cette constance m’a touché. C’est donc tout naturellement MBA Capital Strasbourg que j’ai contacté pour cette opération. Heureusement que je me suis entouré de professionnels car je n’aurais jamais imaginé que vendre une société soit si compliqué et si dangereux. Je pense notamment à la garantie actif-passif, tellement structurante mais qui peut devenir un piège. Seules des personnes dont c’est le métier peuvent s’en charger et sécuriser le process. Bertrand Dufay était mon interlocuteur dédié lors de l’accompagnement, et à certains moments particulièrement denses Bertrand Knipper venait renforcer l’équipe. Le cabinet Juridique Adven a également été d’une aide précieuse. Ils ont tout géré, chaque étape et chaque nouvelle direction que l’opération a prise au cours de ces longs mois, dans un contexte si particulier. Il faut vraiment de la connaissance et du métier pour mener à bien ces transactions et c’est ce dont MBA Capital a fait preuve. Passer la main a-t-il été délicat pour vous ? L’aventure a été épique jusqu’au bout puisque nous avons signé le 23 décembre, qu’il fallait vendre et la société et le bâtiment et donc gérer les étapes avec finesse. MBA Capital, ainsi qu’Adven, ont parfaitement planifié ce phasage. Mais il restait à l’annoncer aux équipes avec lesquelles j’entretenais des relations d’une grande proximité. Impensable de le faire au moment de Noël… Je me suis retrouvé le 4 janvier sur Teams à parler à mes collaborateurs représentés par des initiales sur écran, et 30 minutes plus tard je faisais mes cartons. Pas simple… Mais je ne regrette pas mon choix car les mois écoulés ont été denses. Je laisse donc au nouveau propriétaire IFS, qui mène un projet multicanal sous la bannière POP Europe auquel s’intègre ObjetRama, le soin de développer une approche nouvelle de ce métier. Comme beaucoup de dirigeants, je ne pensais pas avoir besoin d’un accompagnement pour céder mon entreprise ObjetRama. En quelques jours à peine, je me suis aperçu que je ne pourrais pas y parvenir seul et MBA capital a tout de suite été très utile. Je souligne sans hésiter le grand professionnalisme de chacun au sein du cabinet. En outre, nous avons entretenu des relations vraiment agréables, presque amicales, pendant cette année. Et c’est très sécurisant lorsque l’on affronte de tels rebondissements !
Une vue aérienne d'un grand bâtiment avec un toit rouge
par Noémie KNIPPER 1 décembre 2020
Nicolas Ruffenach évoque la trajectoire ascendante de l’entreprise familiale FORTAL et les apports sur la durée de MBA Capital Strasbourg MBA Capital est à même d’intervenir sur plusieurs problématiques, bien souvent interconnectées, lorsque le spécialiste des opérations de haut de bilan et des fusions-acquisitions accompagne une entreprise face à ces enjeux. C’est ce que nous raconte Nicolas Ruffenach, président de Fortal : une entreprise familiale qui a gravi l’échelle du succès et qui s’apprête à prendre encore plus de hauteur !